Dans trois jours, les épreuves du baccalauréat commencent... La date fatidique approche à grands pas et le stress des étudiants augmente sans nul doute à la veille des examens. Quant à ceux qui seraient tentés pour tricher : les sanctions encourues sont lourdes de conséquences et peuvent aboutir à une procédure pénale.
Cette année, les effectifs globaux du baccalauréat sont stables avec 9499 candidats contre 9442 en 2008.
Les filles représentent 56% de l’ensemble des bacheliers, comme en 2008.
Les épreuves débutent ce jeudi 18 juin avec en tête d’affiche, comme chaque année, la philosophie.
A la veille des examens, le stress est à son comble du côté des élèves et certains pourraient être tentés "par un petit coup de pouce au moment des épreuves".
D’ailleurs, à en croire certains sites internet, tricher peut s’avérer facile, mais c’est entièrement faux dans la réalité...
Etre pris en train de frauder, pendant une épreuve du baccalauréat, peut s’avérer lourd de conséquences que ce soit sur le plan scolaire ou professionnel.
Les sanctions sont graduées, et relèvent d’une commission disciplinaire de l’université de la Réunion.
Cela peut aller du simple blâme à "l’interdiction définitive de s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur". Suivant les circonstances de la tricherie, l’affaire peut même aller devant les tribunaux.
Pour plus de précision, "toute fraude commise à l’occasion d’un examen constitue un délit passible d’une peine d’emprisonnement et/ ou une amende (loi du 23 décembre 1901)".
"A ces sanctions pénales, s’ajoutent des sanctions disciplinaires telles que le blâme, l’interdiction de repasser le bac pendant cinq ans, l’interdiction définitive (à vie) de s’inscrire dans l’enseignement supérieur et de passer un examen dans l’enseignement supérieur".
Pour prévenir toute fraude, les règles mises en place par le ministère de l’Education Nationale et les Académies sont très strictes : "élaboration, confection et stockage des sujets organisés selon des exigences de confidentialité élevées, corrections anonymes sans aucun signe distinctif figurant sur les copies, les correcteurs ne sont pas les professeurs des candidats...".
Ces mesures de sanction se veulent dissuasives mais pourtant, celles-ci ne sont pas toujours suffisamment décourageantes puisque régulièrement, lors du "bac blanc", des élèves sont pris en flagrant délit de tricherie.
Le proviseur du lycée de Bellepierre se souvient " de la photocopie d’une feuille de cours retrouvée dans une copie d’examen". Ou bien encore, d’un élève qui a utilisé son téléphone portable pour solliciter l’aide de ses parents...
L’année dernière, un candidat au baccalauréat s’est vu infligé un blâme pour s’être présenté à l’examen avec des documents personnels.
Malgré cet exemple, la triche reste tout de même très rare au moment des véritables épreuves du bac. Pour le moment, la peur de se faire prendre suffit largement à décourager les futurs fraudeurs...