L’inscription des pitons, cirques et remparts au patrimoine mondial a donné un rayonnement immédiat à La Réunion. Mais le soufflé est rapidement tombé et aujourd’hui cette inscription n’a plus le même effet.
L’entrée de l’île de La Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010 a fait connaître le département auprès des étrangers et lui a assuré une certaine notoriété. Dans un contexte de crise requin, les professionnels du tourisme misent sur ce patrimoine pour attirer les visiteurs.
Selon eux, les étrangers ont en effet tendance à profiter du duo Maurice-Réunion. Les paysages de l’île avec des montagnes qui sculptent l’horizon, complète la destination Maurice réputée pour ses plages.
Si les étrangers sont au courant que les Hauts de l’île sont classés au patrimoine mondiale, force est de constater que ce n’est pas le cas des métropolitains rencontrés. Une situation qui démontre peut-être un manque de communication à ce sujet sur le territoire national.
Cedric Burgos, conseiller touristique, regrette que "l’effet d’annonce n’est pas tenu sur le long terme". Selon lui, bon nombre d’établissements connaissent la crise même si leurs tarifs sont en moyenne moins chers que sur la côte.
La suppression du vol direct Sydney-Réunion a aussi freiné le tourisme australien, friand des hauteurs, depuis août 2012.