Avec le sapin et la bûche, les pétards sont eux-aussi des incontournables en cette période de fin d’année. Aux quatre coins de l’île, la vente de ces produits a déjà été lancée. Les autorités veillent au grain toutefois et rappelle à la population que l’usage des pétards impose la plus grande prudence.
C’est une coutume en cette période de fin d’année. Les pétards ont fait leur arrivée sur les étals il y a quelques jours. Le business marche fort, très fort. Pour preuve, un jeune vendeur dionysien qui se lance cette année pour la 1ère fois dans la vente de ces instruments de fête a écoulé en à peine une semaine plusieurs dizaines de kilos de marchandises.
Si les pétards inondent nos rues, leur commercialisation reste toutefois très encadrée. Un arrêté préfectoral réglemente de fait la vente des fusées et autres "mitraillettes" sur la voie publique. Les professionnels qui proposent ces produits doivent avoir obtenu au préalable une autorisation de la Préfecture.
Par ailleurs, la vente est strictement interdite aux mineurs et le vendeur ne doit pas exposer plus de dix kilos de pétards sur son stand. Chaque vendeur devra enfin disposer d’un extincteur ou d’un moyen de lutte contre les incendies à porter de main. Dans le cas où ces consignes ne seraient pas suivies, les professionnels se verront infliger une amende et leur marchandise sera saisie.
Chaque année, une série d’incidents domestiques impliquant les pétards nécessitent l’intervention des secours. Pour les autorités locales, la prévention est donc primordiale, d’autant plus que les règles de sécurité semblent assez méconnues.