La vélorution : un mode de déplacement en hausse à La Réunion

La vélorution, ou encore le "toutenvelo" en ville, mythe ou réalité, nous vous avons posé la question "Dans les hauteurs il n’y a pas du tout d’espaces aménagés pour les vélos, dans les virages c’est un peu dangereux"

Valérie fait du vélo depuis 70 ans, cette passionnée pointe du doigt la cohabitation sur la route "C’est pas les villes qui sont le problème, c’est les automobilistes, le respect qui n’existe plus".

Autre piste d’amélioration, les communes manquent d’emplacement pour stationner les vélos, les efforts pour favoriser la vélorution concernent tout le monde "Une douche dans une entreprise, pour certaines ce n’est pas envisageable, mais pour d’autres c’est un investissement qui est très facile à mettre en place et c’est vrai gagnant-gagnant entre l’entreprise et le salarié, qui va pouvoir se déplacer à vélo".

Dans l’ouest, le vélo électrique est bien implanté, mais plusieurs freins subsistent : le prix du vélo électrique. Pour y répondre, le territoire de l’ouest propose une aide de 400 à 500 euros, pour l’achat d’un VAE.

Autres freins, le manque d’emplacement, un projet est en cours, il pourrait voir le jour en 2025.

Cette mère de famille souligne les efforts "On a pas mal de pistes cyclables est c’est assez pratique, on y va avec les enfants et on sait qu’ils sont en sécurité".

Les efforts menés par les collectivités sont constatés, exemple, la ville de Saint-Denis a doublé le nombre de pistes cyclables en quelques années. La nouveauté, le vélo vert, il s’agit d’un parc de 400 vélos électriques sur la CINOR, un projet qui répond à un véritable besoin "50% des déplacements sur notre territoire font moins de 5km. Donc 5km aujourd’hui, à vélo, tout est possible".

À terme, l’objectif pour la CINOR c’est 1000 vélos électriques qui sillonnent les routes dans les différentes communes : la vélorution est peut-être une réalité envisageable.