La sécheresse qui sévit dans l’île depuis plusieurs mois n’épargne pas les cultures d’ananas. Pourtant présentés comme résistants, les fruits jaunes ne sont toujours pas arrivés à maturation.
Sur sa plantation de 2,5 hectares, Jean-Barnabé constate lui aussi que la sécheresse a fait des ravages. Ses ananas sont minuscules. A ce stade, ils devraient peser entre 800g et 1,2kg. Or, ils ne pèsent que 200g.
La récolte est prévue pour les prochains jours. Désespéré, l’exploitant qui est installé sur les hauteurs de Saint-Denis, à Bois-de-Nèfles sait d’ores-et-déjà que les frais engagés pour cette saison ne seront pas rentabilisés avec les ventes.
Responsable de ces mauvais résultats : la sécheresse. Depuis plusieurs mois, agriculteurs, maraîchers et éleveurs tirent la sonnette d’alarme et demandent la mise en oeuvre de moyens d’urgence pour sauver leur activité.
Jean-Barnabé estime lui ses pertes à 50%. Le producteur qui considère cette saison ratée, s’inquiète d’autant plus que la terre trop sèche ne lui permet pas de lancer la replantation.