La scierie de St-Benoît peut désormais établir son plan d’investissement pour les 20 prochaines années. Un bail vient d’être signé entre la structure et le Conseil Général.
Après cinq années d’activité, la scierie de Saint-Benoît a signé son bail avec le Conseil Général aujourd’hui. Désormais, la structure publique privée peut garantir son plan d’investissement pour les 20 prochaines années.
"Les chiffres montrent bien qu’année en année, l’importation de bois à La Réunion continue à augmenter. Nous avons un énorme potentiel à développer à La Réunion sur le cryptoméria, mais aussi d’autres bois. Nous voulons vraiment permettre à nos entreprises d’acheter du bois chez nous", explique Bernard Picardo - président de la Chambre des Métiers.
Pour l’heure, la filière bois embauche 2 000 personnes sur l’île. Sciage de Bourbon est la seule scierie industrielle, mais quelques agriculteurs tentent de développer leurs petites activités. C’est le cas d’Etienne Payet qui regrette que l’on n’encourage pas plus les petites entreprises à se développer.
Les différents partenaires sont d’accord sur un point : le potentiel réunionnais pourrait être exploité davantage, particulièrement pour le bois de Tamarin. La scierie de Saint-Benoît compte augmenter son rythme de coupe sur les dix prochaines années.
Sur les 100 000 hectares de forêt que compte l’île, 4 000 servent à la filière bois.