Brigitte Sinet, porte-parole de l’OPR et du collectif "Rend a nou la mer", estime que les études n’ont rien apporté de concret que le risque requin à La Réunion.
Brigitte Sinet, porte-parole de l’OPR et du collectif "Rend a nou la mer" était invitée au Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Elle rappelle que son collectif a déposé 13 propositions à la préfecture la semaine dernière sur le risque requins. Elle remet en cause le fonctionnement de la réserve marine, et déclare qu’il "nous paraît essentiel en cas de déséquilibre, que nous puissions avoir accès à la réserve marine pour remettre une pression humaine sur le prédateur qu’est le requin".
La présence humaine est nécessaire selon Brigitte Sinet, pour que "l’être humain gagne du territoire". Elle préconise aussi la reprise de la pêche au sein de la réserve "quand c’est nécessaire". "A partir du moment qu’une espèce est en face d’un prédateur, on fait en sorte de pouvoir cohabiter. A partir du moment qu’on a un acte de prédation nous on suppose que le prédateur en face doit aussi comprendre qu’il y a un danger en face. Comme nous on comprend que quand il y a un requin, il y a un danger, le requin pourra aussi comprendre que si on est présent là, il y aura un danger pour lui", insiste Brigitte Sinet.
Elle estime que les "études c’est bien mais ça intellectualise le sujet" alors qu’elle rappelle que c’est un être humain qui a subi une attaque "atroce". Pour elle, "on est arrivé à un stade où il faut prendre des décisions concrètes". Elle estime que les études "n’ont pas fait leurs preuves" jusqu’à présent, ce qui laisse un sentiment "d’insatisfaction". Pour elle, à l’heure actuelle, on ne peut pas "compter sur ses études".
Retrouver l’intégralité de l’interview de Brigitte Sinet dans la vidéo jointe.