Le sujet du port de la bourka fait polémique dans l’Hexagone et sur le département, nombreux sont les habitants interpellés par le sujet mais les élus ne souhaitent faire aucun commentaire à ce sujet.
Pour ou contre, chacun est libre d’avoir son opinion mais une chose est sure : le sujet semble déranger.
Quant à la Loi, celle-ci interdit les signes religieux ostensibles au sein des établissements scolaires depuis 2004.
Aujourd’hui, le président de la République a pris la parole sur ce sujet et déclare que le voile intégral ne peut pas être acceptable sur le territoire de la République.
Sur le département, les élus ne font aucun commentaire quant à la polémique affiliée au port de la bourka ou "niqab" (voile intégral).
Interrogé à ce sujet, Eric Fruteau rétorque "ne créons pas polémique là où il n’y en a pas, à la Réunion tout va pour le mieux".
La présidente du conseil général n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet : de toute évidence, le sujet dérange...
Aujourd’hui, le président de la République s’est exprimé à ce sujet : "la bourka n’est pas un signe religieux... Mais un signe d’asservissement de la femme. Nous ne pouvons pas l’accepter sur le territoire de la République".
Face au contexte actuel et à la polémique qui enfle dans l’Hexagone, l’Imam Chakil Omarjee déclare qu’il s’interroge quant "au fondement idéologique du port de la burqa". Selon lui, "rien n’interdit le port de la burqa dans la Constitution française".
La femme de l’Imam Omarjee explique qu’elle a décidé elle même de porter la burqa à l’âge de 16 ans mais puisque ses parents ne lui ont pas imposé, elle déclare qu’elle ne l’imposera pas à sa fille.
"J’ai décidé de porter le niqab librement et je montre mon visage aux douaniers ou bien aux médecins, à tout ceux qui ont besoin de constater mon identité" explique Chafikah.
Au niveau de la Loi : seule l’interdiction de signe religieux ostensibles au sein des établissements scolaires a été votée en 2004.