Le comité des parents d’élèves de l’école maternelle Les Caramboles à la Plaine Saint Paul a lancé un nouvel appel à la mobilisation pour protester contre la suppression d’une classe programmée dès la rentrée 2011-2012. La pression monte d’un cran car pour se faire entendre, les parents d’élèves ont décidé de bloquer symboliquement des cours. Les élèves ont été accueillis dans l’enceinte de l’école mais aucun cours n’a été assuré.
Tout comme le 5 avril dernier (cf."Colère des parents d’élèves contre la suppression d’une classe"), les parents d’élèves de l’école maternelle Les Caramboles ont décidé de passer à l’action pour protester contre la suppression d’une classe prévue dès la rentrée prochaine. Au début du mois d’avril, une opération de sensibilisation a été organisée devant les grilles de cet établissement scolaire afin de collecter un maximum de signatures dans le cadre d’une pétition qui a ensuite été remise au Rectorat de la Réunion.
Ce matin, les parents d’élèves ont décidé de "passer la vitesse supérieure pour se faire entendre". En ce sens, ils ont donc bloqué les cours de façon symbolique. Les marmailles ont été accueillis dès la première heure mais au lieu de suivre leur programme scolaire, un goûter a été organisé dans la cour de récréation.
Pour les parents d’élèves de l’école maternelle Les Caramboles, la suppression d’une classe dès la rentrée prochaine est inacceptable. Selon eux, cette décision va "pénaliser les enfants" en raison d’une surcharge des effectifs qui passeront donc de 20-22 élèves à 25 écoliers par classe.
Inquiets, les parents d’élèves sont de nouveau montés au créneau pour lutter contre "dégradation des conditions d’enseignement". Sur place, un inspecteur de circonscription de l’Education Nationale a tenté de rassurer les manifestants en soulignant que la suppression de classe au sein de l’école Les Caramboles est programmée mais non définitive. La situation sera de nouveau analysée à la rentrée scolaire (2011-2012), en fonction des effectifs. Malgré cette annonce, les parents d’élèves affirment qu’ils restent vigilants et mobilisés afin de sauver cette classe en sursis.