Mercredi 3 novembre, la Mairie de Saint-Denis s’est exercée à la gestion d’une catastrophe naturelle. Le scénario choisi par la municipalité du chef-lieu était le suivant : une inondation tragique à Saint-Denis - avec pour origine un éboulis dans la rivière Saint Denis -, faisant quinze victimes.
Un scénario des plus catastrophiques pour évaluer et perfectionner le plan d’urgence prévu en cas de catastrophe naturelle. La Mairie de Saint-Denis s’exerçait ce matin à la gestion d’une inondation. Ainsi, le personnel municipal, la police et les pompiers ont appliqué les différents protocoles d’usage. L’objectif consistait à mettre en application le plan communal de sauvegarde (PCS), issu du décret de 2007.
Pour coller à la réalité, le maire de la ville a simulé ce mercredi matin la mise en place d’une cellule de crise. Quatre autres cellules ont été constituées :
- une première cellule destinée à la sécurité et à la reconnaissance ;
- une seconde prenant en charge l’hébergement des victimes ;
- une cellule logistique pour la gestion des moyens techniques,
- et enfin, un point communication pour tenir la population informée du déroulement des opérations, à travers les différents supports médiatiques.
Ces différentes antennes sont gérées en partenariat avec les autorités et les instances préfectorales. A l’issue de cet exercice, la mairie de Saint-Denis affichait sa satisfaction devant le bon déroulement de l’opération. Ce programme a pour vocation de prévenir les risques technologiques et naturels de type séisme ou tsunami. Ces entrainements amenés à se multiplier présentent un grand intérêt pour l’équipe communale et les secours. L’éboulis qui s’est produit en juin dernier aux abords de la Rivière à Saint-Denis a de fait rappelé l’importance de se doter de dispositifs d’urgence efficients.