Les ex-salariés de l’Arast campent devant le Palais de la Source depuis une dizaine de jours maintenant. Un syndicat représentant une partie des salariés de l’association liquidée a fait appel à la branche réunionnaise de la Ligue des droits de l’Homme pour intervenir sur ce dossier et tenter de trouver une solution pour sortir de cette impasse.
Dans un communiqué diffusé ce jour, la section réunionnaise de la Ligue des droits de l’Homme déclare qu’il "est reconnu par tous les ex-salariés de l’ARAST ont des droits économiques et sociaux qui dans de nombreux cas n’ont pas été satisfaits deux ans après leur licenciement pour des raisons économiques".
La Ligue précise qu’elle a été sollicitée par un syndicat de ces anciens employés pour constituer une médiation entre les différentes parties concernées. La Ligue des droits de l’Homme précise dans ce communiqué que "en tant qu’organisation indépendante et non partisane, la LDH à La Réunion sera disponible pour tenter de mettre en oeuvre un tel processus de médiation ce qui implique de la part de toutes les parties concernées qu’elles en acceptent le principe, alors même que des procédures judiciaires sont en cours".
Depuis deux ans, les ex-salariés de l’Arast attendent toujours leurs indemnités de licenciement. Depuis dix jours, certains d’entre eux campent devant le Conseil Général, au Jardin de l’Etat. Ils attendent d’être reçus par la présidente du Département, Nassimah Dinar. Cette dernière a refusé pour le moment de les rencontrer. La Ligue des droits de l’Homme espère pouvoir mettre en place une médiation pour tenter de débloquer cette situation.