Depuis le 30 novembre dernier, les ex-Arast n’ont pas bougé. Equipés de tentes et de sièges pliables, ces anciens salariés campent devant le Conseil Général pour exiger leurs indemnités de licenciement. Toujours déterminés à se faire entendre, les anciens salariés de l’Agence Régionale d’accompagnement social territorialisé ont reçu le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme. Les représentants de la Ligue des Droits de l’Homme souhaitent réunir tous les acteurs de cette affaire pour trouver une solution rapide.
Les ex-Arast se préparent à passer les fêtes devant les grilles du Conseil Général. Dans leur camp de fortune, guirlandes et père Noël miniatures ont pris place. Des touches de gaieté pour mener un combat dominé par l’incertitude. Licenciés en 2009 au moment de la liquidation de l’Arast par le tribunal civil, ces ex employés n’ont toujours pas perçu leurs indemnités.
Une décision de justice a été rendue en faveur des ex-Arast. Mais de son côté le Conseil Général estime qu’il n’a toujours pas reçu la notification l’obligeant à verser les indemnités de licenciement. Pour les ex-Arast, c’est le syndicat CFDT qui n’a pas transmis ce document.
Dans leur bataille, les ex-Arast ont reçu des soutiens politiques, mais aussi associatifs. Ainsi, le 10 novembre dernier, la Ligue des Droits de l’Homme a communiqué son adhésion à la cause de ces anciens employés. "Il est reconnu par tous les ex-salariés de l’ARAST ont des droits économiques et sociaux qui dans de nombreux cas n’ont pas été satisfaits deux ans après leur licenciement pour des raisons économiques".
Souhaitant jouer un rôle de médiateur dans cette affaire, la Ligue va convoquer tous les protagonistes de cette affaire autour d’une table ronde. L’AGS (Association pour le régime de garantie des salaires) a d’ores et déjà confirmé sa présence. Cependant, la date de ce rendez-vous n’est pas encore connue.