Depuis l’annonce de l’inscription du maloya au patrimoine immatériel de l’Unesco, la famille de Gramoune Lélé est plus que satisfaite de savoir que la maloya est reconnu au niveau planétaire. Marcel Philéas, le fils de Gramoune Lélé souhaite avant tout que cette musique reste authentique et unique.
Gramoune Lélé, figure emblématique du Maloya depuis des décennies aurait été heureux d’apprendre que le maloya est dorénavant inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco.
"C’est une très bonne nouvelle, c’est aussi la reconnaissance du combat de nos ancêtres, et de mon père et ma mère" témoigne Marcel Philéas avant de poursuivre "il faut conserver le maloya tel qu’il est, authentique et unique".
Le fils du légendaire Gramoune Lélé vit au rythme du maloya traditionnel et pour lui, l’inscription de cette musique Péi au patrimoine immatériel de l’Unesco est une excellente nouvelle, c’est le combat des anciennes générations qui est aujourd’hui reconnu au niveau mondial.
Le maloya a traversé les siècles dans l’obscurité, c’est uniquement en 1982 que cette musique a été autorisée. Même pendant la départementalisation, le maloya était interdit.
Etouffé et oppressé jusqu’en 1982 - année de la reconnaissance officielle du 20 décembre 1848 comme date de l’abolition de l’esclavage à la Réunion -, le Maloya est aujourd’hui reconnu au niveau planétaire. Pour les membres de la famille de Gramoune Lélé, cette annonce est chargée d’histoire, celle de leurs Ancêtres.