Après deux nuits de violences urbaines, les langues se délient. S’ils ne cautionnent pas les actes de vandalisme commis en marge des échauffourées, plusieurs demandeurs d’emploi au Port disent comprendre la colère de
Au micro d’Antenne Réunion, de nombreux demandeurs d’emploi se sont confiés ce mercredi, livrant leur opinion sur le mouvement social qui secoue le Port depuis plusieurs jours et qui a conduit à de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants.
Peut-on justifier cette colère qui s’exprime par la violence ? Beaucoup de demandeurs d’emploi disent ne pas tolérer la méthode employée par les casseurs mais assurent comprendre le désarroi de certains jeunes pris dans la spirale du chômage, totalement exclus du système.
Florence, 40 ans et mère de famille enregistre une longue période d’inactivité. La Réunionnaise se démène pour retrouver un travail mais elle se heurte à de nombreuses difficultés depuis un an et demi. Comme elle, la plupart des demandeurs d’emploi rencontrés ce mercredi admettent que la dégradation du mobilier urbain n’est pas acceptable.
Cependant, ils constatent avec regrets que la violence est parfois le seul moyen de se faire entendre. La problématique de l’emploi est un dossier délicat qui mérite selon les chômeurs une attention plus grande de la part des élus et des services de l’Etat.
Retrouvez dans la vidéo jointe des témoignages de demandeurs d’emploi qui réagissent après les violences urbaines au Port.