La préfecture de la Réunion annonce que l’’opération d’assistance conduite par le patrouilleur des Affaires Maritimes Osiris a pris fin le 23 juin. Après plus de 15 jours de remorquage, le palangrier austral Cap Horn 1 est arrivé à Maurice.
"Alors qu’il était en pêche dans les eaux de Kerguelen, le palangrier Cap Horn 1 s’est trouvé non manoeuvrant et à la dérive dans la nuit du 2 au 3 juin 2011. Le Cap Horn 1 a dans un premier temps été remorqué par le palangrier Ile de La Réunion aux abords de Port-aux Français, où les plongeurs des TAAF ont pu déceler l’avarie qui s’est avérée irréparable. Le navire a ensuite été pris en remorque le 6 juin 2011 par l’OSIRIS, vers Port-Louis, île Maurice" rappelle la préfecture de la Réunion.
En raison de l’éloignement du palangrier Cap Horn 1 et des conditions météorologiques, les opérations de remorquage ont duré plus de 17 jours. En effet, "les conditions particulièrement difficiles rencontrées par le convoi - vent de force 9 à 10 (rafales à plus de 100 km/h) et mer forte à très forte - , ont rendu le remorquage délicat".
Récit du remorquage du Cap Horn 1 :
Une première remorque a été rompue en début de remorquage le 7 juin 2001. Par la suite, le patrouilleur Osiris a été contraint de transiter à faible allure pour assurer la sécurité du Cap Horn 1.
Le convoi est arrivé le 23 juin au matin à Port Louis, île Maurice, où le CAP HORN a été mis en cale sèche par des remorqueurs portuaires pour y effectuer les réparations
nécessaires sur la ligne d’arbre. Le patrouilleur OSIRIS est actuellement à quai à Maurice afin d’effectuer les pleins en combustible avant de regagner son port d’attache à la Réunion.
L’arrivée du patrouilleur est prévu demain dans la journée. La coordination entre les professionnels de la pêche, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de la Réunion, et les Terres australes et antarctiques françaises a permis d’atteindre l’objectif de ramener à bon port un palangrier de l’armement CAP BOURBON, avec 31 personnes à son bord.
Malgré l’épreuve et la fatigue endurées par les équipages, aucun blessé ou disparu n’est à déplorer à bord des deux navires.