Roberto Moellon, l’homme qui a tué sa mère à coups de couteau le 30 septembre 2007 comparaissait ce matin à la chambre d’Instruction de la Cour d’Appel de Saint Denis. Cette audience publique a pour but de déterminer la responsabilité de cet homme aux moments de faits. De nombreuses expertises psychiatriques ont donc été présentées à la Justice qui devra décider si oui ou non, ce quarantenaire peut être jugé pour le crime qu’il a commis. S’il est jugé irresponsable, il ne pourra pas écoper d’une peine de prison ferme mais se verra interner dans un hôpital psychiatrique.
Roberto Moellon, l’homme qui a massacré sa mère à coups de couteau le 30 septembre 2007 était convoqué à la barre de la Chambre d’Instruction de la Cour d’Appel de Saint Denis.
Aîné d’une fratrie de huit enfants, Roberto Moellon a présenté ses excuses à ses proches en ces termes : "je demande pardon à ma famille que j’aime de tout mon coeur".
Le prévenu a reconnu les faits bien qu’il ne se souvienne pas avec exactitude de cette journée tragique.
Selon les différentes expertises psychiatriques, il aurait été "victime d’une bouffée délirante".
Roberto Moellon déclare "avoir vu Satan dans sa mère" et c’est pour cela qu’il l’aurait tué de 19 coups de couteau, avant de lui arracher le coeur et de lui crever les yeux.
Cette audience vise à déterminer l’état psychiatrique de cet homme mais à l’heure où ces lignes sont écrites, l’affaire est mise en délibéré afin de savoir si oui ou non, Roberto Moellon était responsable au moment des faits, le 30 septembre 2007.
Le psychiatres ont la lourde tâche de déterminer "le degré de responsabilité pénale" des individus en proie à une folie meurtrière.
Le cas de Roberto Moellon, qui a défrayé la chronique en septembre 2007 au regard de la violence du crime commis, a nécessité de nombreuses expertises psychiatriques pour déterminer son "degré de responsabilité pénale".
Poignardée à coups de couteau au niveau du visage et du thorax, Marie- Elisette a été victime de la folie meurtrière de son propre enfant. Le coeur de cette mère de famille a été perforé et quasiment arraché, ses yeux ont été transpercés.
Les enfants de cette femme étaient présents lors de cette audience publique et ils ont écouté leur frère aîné leur "demander pardon".
"Je vous aime de tout mon coeur " a déclaré Roberto Moellon à ses frères et soeurs, en pleurs.
L’affaire est mise en délibéré et le jugement sera donc rendu mardi 16 juin à midi.
