7e jour de mobilisation pour les gilets jaunes. De nombreux barrages sont érigés aux quatre coins de l’île.
Dans le cadre du mouvement des "gilets jaunes" mobilisé depuis le 17 novembre, Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion a fait le point de situation, en présence de Denis Chausserie-Laprée, procureur général de la cour d’appel de Saint-Denis.
La sécurité des biens et des personnes est au cœur des préoccupations. Le Colonel François Dominique Monnier, Commandant en second de la gendarmerie de la réunion et le Commandant Jean François Lebon, directeur département de la sécurité publique étaient les invités d’Antenne Réunion.
"Depuis deux nuits, la tendance est baissière. Nous constatons en zone tout risque une baisse des exactions commises ces derniers jours et ces dernières nuits."
Cette baisse permet aux forces de l’ordre de "continuer nos efforts de patrouilles et de surveillance nocturne pour éviter la reprise de ces événements".
Les parties adverses ne sont pas les mêmes. "La journée vous avez des gilets jaunes dans une approche responsable et la nuit se sont des bandes de casseurs mobiles et déterminés."
Depuis hier, de nombreux militaires de gendarmerie sont arrivés en renfort de métropole. Une présence dissuasive. "C’est dissuasif dans l’annonce et dans le potentiel."
Une présence également nécessaire car ce mouvement "a commencé depuis Halloween et se prolonge avec les gilets jaunes et se complique avec les délinquants qui ont entrepris une stratégie de dégradation de nos villes".
Cela afin de permettre le retour progressif à une vie normale, ce que l’on souhaite tous.
Comment les forces de l’ordre vont-elles procéder ? "Il fait continuer à protéger les personnes et les biens. C’est pour cela que les renforts sont arrivés pour protéger la population."
Les forces de police et de gendarmerie doivent "tenir le territoire afin d’éviter que les exactions se reproduisent", de jours comme de nuits.
"L’emploi de la force c’est quelque chose qui se maîtrise avec beaucoup de tact. Il n’est pas question de gazer ou d’entretenir la force avec des manifestants pacifistes. Nous voulons seulement que les barrages ne soient pas bloquants pour permettre aux familles et personnes qui travaillent d’avoir la liberté de circulation."
Leur objectif, négocier sur les barrages. "Quand les manifestants ont quitté les lieux, les forces de l’ordre ont quitté les lieux."
"On ne se laisse jamais faire, dès lors que l’on est informé nous nous déplaçons." "La difficulté c’est qu’à un instant T il y a plusieurs magasins cassés donc à un moment nous devons faire des choix et nous organiser car se disperser c’est se fragiliser."