Comme annoncé la semaine dernière, environ 300 salariés de l’ARAST ont manifesté ce matin devant le Palais de la Source. Plusieurs dizaines d’employés de cette association à but social ont manifesté devant les locaux du Département car l’ARAST risque la liquidation judiciaire le 28 septembre prochain. Une délégation de douze personnes a été reçue par cinq élus et au final, un accord a été acté afin de mettre en place deux réunions de travail en vue de trouver des solutions pérennes. Le sort de l’Arast sera fixé mercredi 23 septembre à la suite de ces travaux.
Depuis le début de l’année, la structure d’aide aux personnes âgées est dans le rouge. Ses dirigeants réclament une subvention de 10 millions d’euros afin de sauver l’établissement. Nassimah Dindar a refusé une première fois à l’époque, de continuer à mettre l’ARAST sous perfusion financière.
Au total, ce sont 1200 employés qui sont concernés par l’éventuelle fermeture de l’ARAST.
Lors d’un mouvement de grève mené en avril dernier, les salariés ont déjà manifesté sous les fenêtres de la Présidente du Conseil général. Nassimah Dindar avait alors déclaré que le Département « oeuvrerait pour qu’un minimum d’emplois soit supprimé ».
De leur côté, les dirigeants de l’Arast souhaitent une concertation avec le département et comptent sur son aide financière afin d’éviter la liquidation judiciaire.
A l’heure actuelle, l’Arast enregistre "13 millions d’euros de dettes dont 11 millions dus au département".
Ce matin, environ 300 salariés sont montés au créneau afin d’être entendus par la présidente du conseil général. Au final, cinq élus ont reçu une délégation de douze personnes composée de syndicalistes et du porte parole du Collectif d’aide à domicile de l’Arast.
Bien que cette délégation n’a pas été reçue par Nassimah Dindar en personne, la présidente du conseil générale a tout de même signé un document qui acte deux réunions de travail programmées lundi 21 et mercredi 23 septembre.
Pour plus de précision, les élus, syndicalistes et représentants du Collectif se réuniront lundi prochain afin d’apporter des solutions permettant d’éviter la liquidation judiciaire pour l’ARAST.
Le conseil général se donne ensuite deux jours avant une nouvelle réunion. Il s’agit du temps nécessaire pour que le cabinet Baron - celui de l’administrateur judiciaire en charge du dossier de l’ARAST - puisse étudier les propositions en question en vue de la réunion du 23 septembre au cours de laquelle le sort de cette association sera fixé.
Au total, 1200 salariés sont impliqués au sein de cette association qui compte 8000 bénéficiaires.
Le plan de continuation actuel prévoit "un total de 179 licenciements économiques dont quarante départs volontaires".
La question du prix des prestations assurées par l’ARAST devra également été étudiée puisque les manifestants ont dénoncé ce matin "une baisse de leurs prestations puisque le montant horaire de l’aide à domicile est passé de 18,2 euros à 16 euros".
Suite à la réunion qui s’est tenue aujourd’hui entre les élus et une délégation de l’ARAST, les syndicats se sont dits "sceptiques" quant au document qui acte les deux réunions de travail de la semaine prochaine et signée par la présidente du conseil général et le Collectif est quant à lui satisfait d’avoir été entendu.