L’Arast est actuellement placée sous procédure judiciaire. Au terme de cette étape, le juge devra déterminer si le plan de restructuration proposé peut permettre à l’entreprise de poursuivre son activité, sans quoi cette association à but social comprenant 1200 salariés sera liquidée.
Placée sous procédure judiciaire, l’association l’Arast suit actuellement un plan de restructuration mais au final, le juge devra déterminer si cette structure à caractère social peut poursuivre son activité.
La menace de liquidation judiciaire plane au-dessus de la tête des 1200 salariés investis dans cette association et c’est là que le bât blesse : le département attend que le juge statue pour savoir si le plan de sauvegarde de l’entreprise est viable et ainsi injecter de l’argent, ce qui serait selon eux un investissement réfléchi.
De leur côté, les dirigeants de l’Arast souhaitent une concertation avec le département et comptent sur son aide financière afin d’éviter la liquidation judiciaire.
Pour les salariés, l’heure est à la révolte : "que vont devenir les 1200 salariés et les 8000 bénéficiaires de cette association à but social ?", telle est la question qui se pose.
L’incompréhension règne, l’Arast enregistre "13 millions de dettes dont 11 millions dus au département". Pourtant, aujourd’hui : les salariés ont l’impression d’être "lâchés" selon leurs dires.
Une réunion de crise s’est déroulée cet après midi entre les salariés et les dirigeants afin de préparer une manifestation prévue mercredi 16 septembre au jardin de l’Etat, à Saint Denis.