Un nouveau visage pour l’Anse des Cascades ! Le site, magnifique, dégagé d’une plante envahissante…Brillantaisia Owariensis, son nom scientifique, peste végétale, invasive, qui détruit tout sur son passage. Présente à La Réunion depuis une dizaine d’années, pas moins de 1600m2 d’espèce vert qui ont pu être rénovés.
Des cascades visibles de beaucoup plus près, l’Anse des Cascades a récemment fait l’objet d’une importante opération restauration écologique. Depuis une dizaine d’années, cette zone emblématique est envahie par une plante invasive la "Brillantaisia owariensis".
Ce ne sont pas moins de 1 600m2 d’espèce vert qui ont pu être rénovés grâce à l’Office National des Forêts, cette rénovation offre aux visiteurs et aux habitants un site preservé, où faune et flore local peuvent prospérer à nouveau "La dernière fois qu’on est venu c’était il y a 10 ans, elle était presque invisible, recouverte par les plantes" ,"Ils ont pu nettoyer, c’était déjà beau aux alentours mais le fait qu’ici ça a été nettoyé c’est encore plus beau à voir".
Pour un restaurateur, même constat, situé non loin d’une ravine, le cadre naturel est essentiel à l’expérience des touristes "C’est une bonne chose parce que les touristes quand ils arrivent à l’Anse des Cascades ils ne voyaient plus les cascades, donc ils venaient nous demander, comme j’habite sur place, où sont les cascades."
Au cours des derniers mois, des équipes spécialisées de l’ONF ont lancé une vaste campagne contre cette espèce nuisible. L’intervention a permis de dégager les ravines, qui étaient jusqu’alors cachées sous une végétation envahissante.
Un peu plus bas, sur une zone encore non-traitée, le personnel de l’ONF devrait intervenir prochainement "Aujourd’hui le travail c’est d’arracher pour essayer de restaurer le plus possible le milieu naturel, et que nos endémiques reprennent la place. C’est un travail de titan, mais il faut le faire pour essayer de préserver la biodiversité, mais aussi les paysages" déclare Olivier Teyssedre, technicien forestier - ONF.
Dans les prochains mois, l’équipe va continuer de surveiller le site et d’arracher les potentielles repousses, espérant conserver la nature en l’état.