Face à la précarité des Réunionnais et à l’augmentation du chômage à la Réunion, l’ANPE prend part au mouvement Jeudi Prochain.
La Réunion est bel et bien le département français où le taux de chômage est le plus élevé. Près d’un tiers de la population active est aujourd’hui à la recherche d’un emploi.
Même si les chiffres sont à la baisse (moins de 10 900 chômeurs en 2007), il n’en demeure pas moins que près d’un Réunionnais sur trois est à la recherche d’un emploi. 52% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le nombre de demandeurs d’emploi est en évolution constante à la Réunion, c’est ce qu’indiquent les statistiques diffusées par la Direction du Travail. Les chiffres font ressortir 9000 demandeurs d’emplois de plus qu’en 2008 soit 87 454 personnes en fin Décembre.
L’ANPE, l’Agence Nationale Pour l’Emploi, qui est quelque part la première à être confrontée à la situation, cumule les dossiers de demande d’emploi. Les conseillers dans les agences sont débordés. La charge de travail est considérable. Il faut traiter chaque cas dans les plus brefs délais avec une obligation de résultat.
Problème : le sous effectif du personnel. Les employés de l’ANPE se retrouvent avec une pile de dossiers et ne peuvent répondre à toutes les attentes.
En marge du mouvement jusqu’ici, l’ANPE a récemment créé une intersyndicale. Elle sera présente dans les rues le 19 Mars prochain.