Ce dimanche c’est Pâques. La tradition veut que l’agneau soit à l’honneur pour le repas pascal. Dans les boucheries, il a la côte auprès des consommateurs. Il faut parfois effectuer sa réservation plusieurs semaines à l’avance.
C’est un incontournable des fêtes de Pâques, mais tout le monde ne célèbre pas l’occasion avec de l’agneau. Les menus peuvent varier pour marquer la célébration.
"Je vais faire un civet canard avec gros pois et une salade de concombre"
"Je vais faire un massalé poule et ma nièce un canard aux olives"
Certains consommateurs réservent plusieurs semaines à l’avance pour être sûrs d’en avoir sur leur table le jour J. "Il faut bien commander à l’avance. Pour l’agneau, le cerf ou le cabri, il faut commander 2 à 3 semaines à l’avance sinon a n’a rien. L’agneau c’est vraiment le produit phare de Pâques. Les personnes qui n’aiment pas le goût se rabattent sur le cerf ou le porc", explique Océane Techer, bouchère.
À près de 30 euros le kilo pour un agneau péi, la facture peut vite grimper. Une viande festive qui n’est pas accessible à toutes les bourses. Alors pour alléger le budget, certains consommateurs se tournent vers l’agneau importé de Nouvelle-Zélande. Un sachet coûte 10 euros pour environ 400 grammes. Un produit qui fait de l’ombre aux producteurs péi.
"La plus grande concurrence c’est l’agneau congelé de Nouvelle-Zélande. Le consommateur n’attend pas les fêtes pour consommer. On fait des ventes toutes les semaines, mais c’est vrai qu’en période de fête les abattages augmentent", indique Dominique Barret, éleveur de moutons.
Très prisé à Pâques, l’agneau est aussi de plus en plus demandé tout au long de l’année. Les plus de 60 producteurs à La Réunion ne suffisent pas à fournir le marché local.