"Laura Xena" et les paillotes au tribunal, une actualité développée avec Karl Bellon, leader du Collectif de défense du Domaine Public Maritime, invité sur le plateau du journal d’Antenne Réunion.
Karl Bellon est le leader du Collectif de défense du Domaine Public Maritime (DPM), il réagit à l’actualité concernant "Laura Xena" et les paillotes de plage.
Face la condamnation de "Laura Xena" a 2 mois de sursis pour avoir traits des Réunionnais casseurs de paillotes de "bande de singes" Karl Bellon se dit satisfait de la décision de justice.
Il déclare : "Je peux vous dire que j’ai des copies de pages à volonté sur des insultes, des attaques et même des appels à la violence. Je me réserve le droit de porter plainte dans les jours qui viennent par rapport à ces attaques qui n’ont pas lieu dans un débat. Et je les dénoncent fermement. Comme je l’ai toujours dit, de part ma foi, je suis contre toute forme de racisme et de violence."
Karl Bellon explique qu’il ne compte pas porter plainte contre "Laura Xena" mais contre bien d’autres personnes qui l’auraient attaqué sur des pages de groupement de salarié ou ailleurs. "On a donné mon adresse, je pense que ce sont des choses qui méritent qu’on porte plainte."
Concernant les paillotes, le Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis a mis en suspens sa décision sur sa compétence a traiter cette affaire. Une décision qui ne déçoit pas le porte-parole du Collectif.
"Au contraire, un point qu’on avait pas soulevé jusqu’à maintenant c’était les pachométriques par rapport aux constructions privées. Enfaite, on prend les mesures à partir de la plus haute montée des vagues et de là on compte les 50 pas qui représentent à peu près 82 mètres. Il est évident que nous allons retrouver beaucoup de monde là dedans."
Il ajoute : "Au-delà de ça, je crois que le plus important concernant les paillotes c’est que les pachométriques viennent après. D’abord il y a le plan de prévention des risques naturels. Ces restaurants sont sur la partie la plus vulnérable et la plus dangereuse en cas de montée des eaux."
Selon Karl Bellon, toute cette zone se retrouve en zone rouge. "Nous on est là pour appuyer l’action du préfet. Et on fera un pique-nique le 14 juillet en soutien. Je crois que c’est important que tous les réunionnais demandent qu’on leur rendent la plage et je pense qu’ils l’obtiendront."
Ce samedi Karl Bellon va participer au "pique-nique partage". Il a également demandé à la gendarmerie et la marie de faire le nécessaire pour éviter des débordements.
"Je crains pour les familles qui viennent avec des enfants et je crains qu’on fasse de la provocation. Toutes les associations on appelé à un pique-nique qui se passe dans le calme et la sérénité."
Karl Bellon finit par déclarer : "De notre côté il n’y aura pas de casse, il y aura aussi un petit service d’ordre qui sera mis en place et on veillera à ce qu’il n’y ait pas de débordements. Mais je ne pourrais pas être responsable de provocations qui pourraient venir d’ailleurs et qui arrangeraient peut-être certaines personnes."