La prime à la conversion 2019 permet aux automobilistes d’avoir encore plus d’aides lors qu’ils changent de véhicule pour un moins polluant.
Le gouvernement a fait passer par décret fin décembre des modifications à la prime à la conversion. Le ministère de la Transition écologique souhaite ainsi encourager les automobilistes de toute la France à échanger les vieux véhicules qui polluent plus pour des modèles plus modernes et plus propres.
Les montants des aides évoluent selon la situation dans laquelle se trouve le conducteur : s’il est dans un ménage imposable ou non, si son ancien véhicule roule sur essence ou gazole mais aussi selon l’empreinte écologique de sa nouvelle voiture.
Le vieux véhicule mis au rebut doit être une voiture, un deux-roues ou trois-roues, dont le poids total autorisé en charge n’excède pas 3,5 tonnes.
Si c’est un véhicule essence, il doit être immatriculé avant 1997.
Si c’est un véhicule gazole, il doit être immatriculé avant 2006 pour les ménages non imposables et avant 2001 pour les ménages imposables.
Selon le type de véhicule que l’on achète et selon les revenus de chacun, l’enveloppe n’est pas la même !
Par exemple, l’achat d’un véhicule électrique ou hybride d’occasion avec contrainte d’autonomie mène à une aide de 2500 euros pour un foyer non imposable et de 1 000 euros pour un foyer imposable.
Les aides sont moindres pour les deux-roues, trois-roues motorisés, ou quadricycles électriques : 100 euros pour un foyer imposable, 1 100 euros pour un foyer non imposable.
En 2019, les véhicules électriques neufs bénéficient d’un bonus écologique, qui peut s’ajouter à la prime à la conversion. Cumulés, le bonus et la prime à la conversion peuvent atteindre 11 000 € pour une voiture particulière électrique neuve.
