Les pétrels sont des oiseaux endémiques de La Réunion et victimes de la pollution lumineuse. Les nuits sans lumières sont organisées pour un mois jusqu’au 7 mai pendant la période d’envol des Pétrels vers la zone Océan Indien.
Ce mercredi matin, 4 pétrels endémiques de La Réunion ont retrouvé le ciel. Les marmailles étaient là, curieux et émerveillés et bien contents d’approcher les pétrels en vrai.
Derrière chaque envol, il y a la société d’étude d’ornithologie de la Réunion, elle recueille, soigne et relâche les oiseaux jusqu’à qu’ils puissent survoler de nouveau l’Océan Indien. Depuis le début de l’année entre 900 et 1 300 pétrels ont été récupérés. Les soigner est un vrai métier et mieux vaut les confier aux autorités compétentes :
Christian Léger, président de la SEOR : « Si vous trouvez un pétrel, il faut le mettre dans un carton avec des trous pour qu’il puisse respirer, surtout ne pas lui donner à boire ou à manger, la SEOR vous dira ensuite où déposer le pétrel. Généralement c’est chez les pompiers car ils sont ouverts 24h/24h ou même à la police ou chez un vétérinaire ».
Le principal fléau pour les pétrels : la lumière. Elle désoriente les poussins et les attire hors du nid. Une fois au sol, ils ne peuvent plus redécoller. À la Possession, 61 pétrels ont été retrouvés et 21 n’ont pas survécu. Pour limiter les pertes, la commune éteint 1 300 points lumineux sur une période de 30 jours. Une mesure portée par la maire de la ville, Vanessa Miranville :
« La lumière est la cause principale d’échouage des pétrels, mais pour la biodiversité il y a aussi d’autres actions comme la pollution chimique, les pesticides qui sont un autre fléau où on essaie d’agir avec les agriculteurs ».
Pour les marmailles présents ce matin, c’est également un moment d’apprentissage.