Célébrée le 27 mai depuis 2014, la Journée nationale de la Résistance consiste à commémorer les valeurs de la Résistance. Cette dernière a joué un rôle déterminant à La Réunion. Cette journée est l’occasion de rappeler le ralliement de l’île à la France libre.
Ce jeudi 27 mai, nous célébrons la Journée nationale de la Résistance.
Comme le précise le Ministère de l’Éducation nationale, l’Assemblée nationale a instauré cette journée spéciale le 27 mai. Tenue pour la première fois en 2014, cette journée consiste à commémorer les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance.
Parmi les valeurs à commémorer, on retrouve plus précisément le courage, la défense de la République, le souci constant de la justice, la solidarité, la tolérance et le respect d’autrui.
Cette journée permet par conséquent de rappeler à la jeunesse actuelle l’engagement des hommes et des femmes qui se sont levés contre l’occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy lors de la Seconde Guerre mondiale.
Pour cette occasion, il est essentiel de revenir sur le rôle de la Résistance à La Réunion.
On ne peut évoquer le rôle de la Résistance à La Réunion sans rappeler le mois de novembre 1942 et le contre-torpilleur Léopard.
En effet, comme l’explique le Musée de la résistance, le contre-torpilleur Léopard est chargé en novembre 1942 d’effectuer le ralliement de l’Île de la Réunion à la cause alliée sous l’égide de la France libre, ce qui est réalisé en trois jours après quelques affrontements.
Pour Hervé Le Joubioux, docteur en Histoire contemporaine ayant soutenu une thèse sous la direction de l’historien Yves Combeau, des Réunionnais ont rejoint la Résistance.
"Le nombre de volontaires pour les Forces françaises libres atteint 1 300, mais seuls 200 quittent La Réunion, dont les deux fils de Raymond Vergès, Paul et Jacques. Le prince Vinh San est évidemment un des premiers à proposer ses services (…) En outre, 51 volontaires féminines s’engagent dans la lutte dès le début du mois de décembre 1942", explique-t-il.
Ces dernières seront conductrices, secrétaires, assistantes sociales, infirmières, interprètes, téléphonistes, ou standardistes.