La journée de Solidarité apporte une aide financière non négligeable aux structures accueillant des personnes handicapées.
Dans le centre d’éducation motrice de l’association Saint-François d’Assises à Sainte-Suzanne, un certain nombre d’appareils ont pu être financés grâce à la journée de solidarités, à l’image de ce dispositif permettant de déplacer facilement les enfants souffrant d’un handicap moteur.
Grâce à l’argent recueilli lors de cette journée particulière, ce foyer d’accueil a pu s’équiper de dispositifs plus modernes et plus performants, destinés à mieux prendre en charge les marmailles. "On essaye de les stimuler de manière à enrichir leur potentiel sensoriel, de manière aussi à éveillés des sens qui sont lésés", précise Amandine Pell, psychomotricienne.
Ce jour permet également de réaliser des travaux de rénovation ou de réhabilitation nécessaires, comme la remise aux normes des établissements. Cette aide financière est certes la bienvenue mais reste insuffisante selon les responsables de la structure. "C’est vrai qu’aujourd’hui comme dans tous les secteurs, on se retrouve confrontés à des restrictions budgétaires et pour autant avec des exigences de qualité toujours plus élevées", explique Elisabeth Houot, directrice adjointe du centre. "Au niveau des bâtiments, on doit également respecter des normes de sécurité toujours plus drastiques", poursuit-elle.
La journée de solidarité permet de récolter pas moins de 2 milliards d’euros par an. Une subvention considérable qui est ensuite redistribué à différents secteurs d’utilité publique, oeuvrant pour les personnes âgées et handicapées.
Le nouveau président de la République François Hollande était opposé à cette journée de solidarité. Il devrait se prononcer prochainement sur le maintien ou la suppression de cette mesure.