Le coup d’envoi de la campagne sucrière sera donnée le 23 juillet prochain dans l’Ouest et le Sud. Les planteurs relèvent les difficultés qu’ils rencontrent et leurs inquiétudes avant le lancement de la coupe.
A une semaine de l’ouverture de la campagne sucrière dans le Sud de l’île, les planteurs pointent les difficultés qu’ils rencontrent et qui vont certainement impacter sur leur rendement.
Les intempéries qui ont touché La Réunion en février dernier ont causé de gros ravages dans les champs de certains planteurs. Germoeuil Berby, planteur de cannes à Grand Fond, explique que "les grosses intempéries ont lessivé l’engrais qui a été mis en retard". Conséquence , la canne pourrait être moins riche et le rendement moins important pour les planteurs.
Du côté des planteurs de Saint-Leu, ils estiment que la plateforme de Stella n’est plus adaptée à la réception de cachalots et tracteurs chargés de cannes. "Il y a environ plus de 100 tracteurs qui font des allers-retours sans compter les cachalots", explique Jean-Paul Pajanaye, planteur de cannes à Saint-Leu et élu de la commission mixte CGPER.
Les planteurs doivent faire le trajet par la route nationale pour livrer leur chargement. Une situation qu’il déplore car le ballet de tracteurs et cachalots gêne la circulation. "La solution c’est de se déplacer et avoir une plateforme plus grande".
En attendant, Jean-Paul Pajanaye demande la réouverture temporaire d’un ancien accès qu’ils empruntaient auparavant. Pour eux, cela permettrait d’éviter des embouteillages sur la route nationale.
Une campagne qui s’ouvre dans l’Ouest et le Sud avec les inquiétudes et les incertitudes des planteurs.