Le 20 juillet 1969, les Réunionnais n’ont pas pu visionner les images du premier pas de l’homme sur la Lune en direct, mais c’est seulement le lendemain via une diffusion assurée par RF3 qu’ils ont pu admirer cet exploit. C’est avec émotion que les Saint Pierrois se souviennent de cet évènement historique. Certains n’étaient pas sur le territoire, d’autres n’ont connu la nouvelle que bien plus tard, car ils n’avaient pas accès à la télévision à cette époque.
Pour les Réunionnais qui ont la chance de pouvoir visionner les images du premier pas de l’Homme sur la Lune, l’émotion est encore grande quarante ans après cet évènement historique.
Un micro trottoir réalisé dans les rues de Saint Pierre donne la parole aux habitants qui sont nés avant 1969 et qui se souviennent encore de cet exploit.
Toutefois, certains d’entre eux n’ont qu’un vague souvenir car à l’époque, ils n’avaient pas accès la télévision, ni même à la radio.
"En 1969, la Réunion était encore enclavée et dans les Hauts, nous n’avions pas tous la télévision. Je me souviens d’avoir appris que l’Homme avait marché sur la Lune plusieurs années plus tard" affirme un habitant.
Pour ceux qui ont vu des images : "c’était un moment très fort".
"Je m’en souviens encore, il n’y avait qu’une seule chaîne à la télé et nous avons vu ces images en famille, c’était très émouvant, on y croyait à peine " témoigne un Saint Pierrois, quarante ans après les faits.
Un Saint Pierrois explique qu’à l’époque, il était instituteur à Madagascar, il raconte : "nous nous étions réunis entre amis pour voir le premier pas de l’Homme sur la Lune et après avoir admiré ces images avec stupéfaction, nous avons fêter cet évènement tous ensemble".
"Pour ma part, j’effectuais mon service militaire en Allemagne le 20 juillet 1969 mais je me souviens que j’ai appris la nouvelle à la radio" se remémore avec émotion un autre habitant de Saint Pierre.
Une chose est sûre, ceux qui étaient en âge de comprendre l’ampleur de cet évènement historique et qui ont pu voir les images, les souvenirs ne s’effacent pas, même quarante ans plus tard.