Le président de la CCI Réunion, Ibrahim Patel, est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion. Il fait le point sur la situation du port de Saint-Gilles.
Le port de Saint-Gilles est au cœur de l’actualité. Depuis plusieurs mois, les amodiataires dénoncent l’insalubrité des lieux.
Pour tenter de résoudre le problème, Ibrahim Patel, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion (CCIR), en charge de la gestion du port, remplace son directeur Bernard Lallemand. Pour en parler, le président de la CCI Réunion est sur le plateau d’Antenne Réunion.
Il indique que ce n’est pas la pression des amodiataires qui l’a poussé à virer son directeur. “La période probatoire de Bernard Lallemand se termine au 31 août. Je n’ai pas donné suite à un renouvellement de sa période probatoire.”
Ibrahim Patel d’indiquer qu’"une directrice ou un directeur prendra fonction à partir du 1er septembre. Nous n’avons pas de nom à donner car nous réfléchissons sur un profil de poste qui correspond au mieux. Nous avons en interne pas mal de possibilités, pour l’instant nous réfléchissons sur une femme ou un homme. J’aurai à trancher la semaine prochaine."
En juin, une réunion s’était tenue entre le président de la CCIR et les amodiataires concernant la situation du port de Saint-Gilles.
"J’avais reçu en juin les amodiataires. Une pétition m’a été remise, signée par plus de 400 amodiataires, demandant le départ du directeur. Je n’ai pas donné une suite favorable à ce départ. Entre juin et août, j’ai pu vérifier que beaucoup de choses dites autour de la table n’ont pas été faites. Sur le Feder, M. Lallemand a fait du très bon travail. La 2e mission était sur les grands travaux de suivre la partie logistique et les impayés, la 3e mission concernait les travaux d’urgence. Sur ce dernier point nous avons pêché. La période probatoire se termine le 31 août. Il faut trouver quelqu’un qui peut renouer le dialogue avec les amodiataires."
"Quand on a fait une réunion en juin, il était prévu de faire un certain nombre de travaux et d’actions. Je reconnais que les travaux d’urgence n’ont pas été faits suite à la réunion avec les amodiataires."