A la demande du Gouvernement, la Commission de Régulation de l’Energie prévoit une augmentation moyenne de 3% pour les ménages et de 4 à 5% pour les PME. Déduction faite de l’inflation, la revalorisation est de 1,5% environ. Après avoir procédé à une hausse de 2,3 % l’an dernier, le gouvernement va augmenter les tarifs réglementés de l’électricité de 3,4 % en moyenne au 15 août. Cette hausse s’applique également sur le département.
"La hausse sera de 3 % pour les ménages. Les petites entreprises devront s’acquitter d’une hausse de 4 %, les PME de 4,5 %, tandis que les grandes entreprises verront leurs factures progresser de 5,5 %". Relativement forte, la hausse est pourtant loin de répondre aux besoins d’EDF. Voici un an, l’ancien PDG, Pierre Gadonneix, avait estimé nécessaire de procéder à une hausse de 20 % sur trois à quatre ans.
A la demande du Gouvernement, la Commission de Régulation et de l’Energie a prévu sur l’ensemble du périmètre des tarifs administrés, "une revalorisation d’environ 3,4% des prix réglementés de l’électricité".
Révisés traditionnellement chaque 15 août, ces tarifs sont fixés conjointement par le ministère de l’Energie et celui de l’Economie. La CRE, autorité de régulation du secteur, rend de son côté un avis purement consultatif qui sera publié au Journal officiel.
Du côté des consommateurs, cette augmentation des prix est très contestée. "Elle va concerner les 94% de Français soumis actuellement aux tarifs réglementés proposés par EDF. Et ces derniers avaient déjà augmenté en moyenne de 2,3% en août 2009 et de 2% en 2008".
A la Réunion, le client reste toutefois gagnant car le prix de vente reste inférieur aux coûts de production.La tarification est nationale, ce qui est pour l’heure profitable aux Réunionnais. L’évolution des tarifs doit permettre d’augmenter le parc de production.
Pour justifier ces augmentations, le ministère de l’Ecologie et de l’Energie a également rappelé que les prix pratiqués dans l’Hexagone étaient parmi les plus bas d’Europe.
Selon l’institut européen des statistiques Eurostat, "l’électricité française est ainsi 5% moins chère que la moyenne européenne fin 2009. En tenant compte des différences de pouvoir d’achat entre pays, l’électricité française est la deuxième moins chère d’Europe après la Finlande".