Après trois jours de silence du côté de la direction, de nouvelles négociations ont été entreprise en fin d’après midi. En grève depuis 8 jours, le personnel du Quotidien entrevoit une sortie de crise.
Peu avant 18h00, les délégués de l’intersyndicale sont ressortis de la réunion qui s’est tenue avec la direction. Dans le courant de l’après midi, la direction s’était dite prête à discuter sur le montant d’une enveloppe globale pour sortir du conflit. Les discutions étaient donc axées sur l’augmentation des bas salaires d’une part, et d’une prime exceptionnel d’autre part. Pour rappel, les revendications des grévistes restent les mêmes : "augmentation de salaires de 150 euros net pour les plus bas salaires de l’entreprise (45 salariés) et une prime exceptionnelle pour les autres".
Après plus d’une semaine de grève, le personnel entrevoit donc une lueur d’espoir. Les syndicalistes se sont réunis entre eux aux alentours de 18h30 suite aux différentes réunions qui se sont enchaînées aujourd’hui, notamment deux réunions de négociations avec la direction, représentée par Thierry Benbassat.
Les échanges portant sur les revendications risquent de durer une bonne partie de la nuit.
Pour rappel, voici l’intégralité des tracts distribués par les grévistes pour sensibiliser la population :
"- 1139€ : c’est le salaire d’une employée de presse avec vingt ans d’ancienneté.
1300€ : c’est le salaire d’un journaliste avec deux ans d’expérience.
1800€ : c’est le salaire d’un journaliste avec vingt ans d’expérience.
650.000€ : ce sont les salaires distribués annuellement à 5 dirigeants du journal.
1 million d€ : c’est le montant des dividendes distribués au actionnaires en 2007.
0,8% : c’est le pourcentage du chiffre d’affaires que représente la revendication des salariés du Quotidien.
3,55€ : c’est ce que proposait vendredi 16 juillet la direction du Quotidien par salarié et par mois.
Les grévistes du Quotidien (CFDT /CFE-CGC/SNJ)"