Les enchères pour attribuer les fréquences mobiles 5G démarrent ce mardi.
Le lancement de l’attribution des fréquences de la 5G a lieu aujourd’hui par l’autorité des télécommunications.
Les opérateurs français sont tous autour de la table malgré le moratoire réclamé par des élus de gauche et des écologistes.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), le gendarme des télécommunications, lance ce mardi 29 septembre les enchères pour l’attribution des fréquences. Les quatre grands opérateurs de l’Hexagone - Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR - sortent le chéquier.
Onze lots de fréquence d’une puissance de 10 mégaherz (MHz) sont mis aux enchères.
Le prix plancher a été fixé à 70 millions d’euros mais l’opération pourrait rapporter 2 milliards d’euros à l’Etat. Chacun des opérateurs est assuré de disposer d’un bloc de 50 Mhz moyennant 350 millions d’euros. Ceux qui obtiendront le plus grand nombre de lots pourront offrir à leurs clients un meilleur débit et une plus grande qualité de service. Une limite de cinq blocs est imposée par opérateur.
Le déploiement de la 5 G suscite une hostilité grandissante de la part d’élus mais aussi de la population. Beaucoup posent la question de son intérêt et s’inquiètent de ses effets réels sur l’environnement et la santé.
"Moi tant que je peux me connecter avec la 4G en extérieur cela e suffit."
"Si on loupe la 5G, on loupe une avancée technologique."
Près de 70 élus de gauche et écologistes, parmi lesquels Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot ou la maire de Marseille Michèle Rubirola, ont demandé mi-septembre dans une tribune un moratoire sur l’attribution des fréquences.
Mais le gouvernement a souhaité maintenir son calendrier sans attendre le prochain rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) prévu en mars 2021.