Frédéric Lioni, accusé d’homicide volontaire aggravé sur son ancienne concubine Coralie Palany, a reconnu les faits devant le jurés de la cour d’Assises et comprend qu’il a détruit une famille avec son geste irréparable.
La salle d’audience de la cour d’Assises est pleine à craquer. La famille et les proches de Coralie Palany sont venus nombreux assister à ce procès, soutenus par plusieurs associations du Sud militant contre la violence faites aux femmes. Munis de photos de Coralie avec l’inscription "Non à la violence", ils attendent tous des réponses à cette tragédie qui s’est déroulée en avril 2011.
La famille s’est constituée partie civile et représentée par quatre avocats. Dans le box des accusés, Frédéric Lioni doit répondre des faits qui lui sont reprochés. Le procès a commencé avec les paroles de l’accusé. Frédéric Lioni reconnais les faits. C’est en larmes qu’il réalise les circonstances de son geste et comprend qu’il a détruit une famille en ôtant la vie à Coralie Palany ce 13 avril 2011.
Mais Frédéric Lioni nie l’intention criminelle de son geste car il ajoute qu’il "aimait" son ex-compagne. Entre le 10 et le 13 avril 2011, plus de 250 appels et textos ont été échangés entre la victime et l’accusé alors qu’ils étaient séparés. Reprendre la vie commune avec Coralie était devenu une obsession pour Frédéric Lioni.
Les enquêteurs et le médecin légiste ont également été entendus ce matin. Ils affirment qu’il y a bien eu sept coups de couteau alors que Frédéric Lioni dit se souvenir que de quatre.
Le procès continue en cour d’Assises devant une salle comble. Les proches et la famille de Coralie attendaient avec impatience ce rendez-vous judiciaire pour tenter de comprendre les circonstances de ce drame.