Antenne Réunion
Le major Frédéric Amardeil est adjoint au commandement du PGHM de La Réunion. Il répond à nos questions sur le peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM).
Antenne Réunion : Pouvez-vous décrire les missions du PGHM de La Réunion ?
Frédéric Amardeil : On effectue toutes les missions de secours en montagne et les missions annexes, aussi bien au profit de certains partenaires, comme le volcan ou le cross pour les secours en mer, que le parc ou l’ONF pour la surveillance de la biodiversité de l’île. Il y a aussi tout un volet judiciaire.
A.R. : Dans quels secteurs de La Réunion intervenez-vous le plus souvent ?
F.A. : Il y a évidemment le cirque de Mafate, qui est un cirque isolé, où les gens commencent par descendre pour aller faire des randonnées, puis doivent remonter. C’est toujours plus difficile de remonter que de descendre après une journée de randonnée. Il y a une également une forte fréquentation au volcan et dans des sites comme Grand Bassin, qui attirent les Réunionnais et les touristes. Ce sont dans ces lieux que l’on intervient le plus.
A.R. : Comment expliquez-vous que le nombre d’interventions de secours ne cesse d’augmenter d’année en année ?
F.A. : Par rapport à la démographie de l’île, on est de plus en plus nombreux à vivre ici. C’est une île qui est sportive, les gens aiment se balader et randonner. Forcément, plus il y a de randonneurs locaux, plus il y a potentiellement plus de secours. La Réunion attire aussi parce qu’elle est magnifique, elle se vend très bien dans le monde et pas uniquement en métropole. Par conséquent, le potentiel accident augmente.