Ce matin aux abords des plages Saint-Gilloises, les vagues grossissent doucement, mais pas de manière exceptionnelle. Les vagues de 5 à 6 mètres en moyenne annoncées par Météo France pour ce mercredi ne sont pas encore d’actualité sur cette partie du littoral. Si les commerçants restent vigilants, l’heure n’est pas à la panique ou à la fermeture. La plupart d’entre eux aviseront cet après-midi selon la houle observée.
Suite au bulletin de vigilance forte houle émis par Météo France hier soir à 19 heures, valable jusqu’à jeudi 5 heures, les autorités ont pris de nombreuses dispositions. La baignade et les activités nautiques sont interdites sur l’ensemble de l’île et il est fortement déconseillé de circuler aux abords des plages. En 2007, alors qu’aucune précaution n’avait été prise et qu’aucune alerte n’avait été émise, des vagues gigantesques avaient littéralement ravagé une partie du littoral.
Cette fois, le principe de précaution prévaut. Dans les ports, les amarres ont été relâchés et les appels à la prudence se sont multipliés. En effet, des vagues de valeur moyenne entre 5 et 6 mètres de hauteur, pouvant atteindre 12 mètres au déferlement, sont attendues ce mercredi entre la zone de la Table et la zone des Aigrettes dans les zones Ouest et Sud de l’île.
A Saint-Gilles, des tranchées ont été creusées sur la plage des Roches Noires et une digue de sable a été élevée pour protéger l’entrée du port. Le surf comme toutes les autres activités nautiques sont interdites. Mais ce matin, pas de psychose chez les commerçants de Saint-Gilles, installés à proximité des plages. Si les vagues grossissent progressivement, l’heure n’est pas à la panique. Les boutiques et autres baraques à frites sont bien ouvertes et ne comptent pas forcément baisser leur rideau cet après-midi. L’ambiance est plutôt au calme avant la tempête. Chacun garde un oeil attentif sur la houle, mais personne n’est effrayé.
De plus, pour les commerçants, cette vigilance forte houle ne représente qu’un énième aléa, survenu cette année 2011. Les attaques de squales qui se sont produites depuis le début de l’année, suivies d’interdictions successives de baignade, ont déjà plombé leurs chiffres d’affaires, soulignent les commerçants. Pour eux, la houle n’apparaît pour l’instant pas comme une menace immédiate.