Véritable temps fort pour la ville du Tampon et la vie économique du grand sud, les Florilèges accueillent prés de huit cents exposants.
Pour les forains, horticulteurs et commerçants c’est l’occasion de renflouer les caisses et ils assurent en même temps créer des dizaines d’emplois.
Une heure avant l’ouverture, ils sont 80 exposants à ajuster pots, bouquets, huiles essentielles, produits du terroir... La liste est longue. La plupart sont horticulteurs et dans quelques jours ils auront amorti le coût de leurs emplacements : 1 500 euros pour les dix jours d’exposition. Leur secret : diversité et petits prix.
Pour les exposants il s’agit de fidéliser la clientèle. Ce salon,le plus important de l’océan indien est une vitrine sans commune mesure.
Une partie des 400 000 visiteurs qui sont attendus attendent déjà l’ouverture. A quelques minutes de l’inauguration officielle, la foule venue des quatre coins de l’île s’impatiente, motivée par une seule et même passion.
A peine le ruban coupé que les amoureux des plantes investissent les lieux. Mais l’activité économique générée par le salon dépasse le cadre du parc. 80 forains ont investi les quatre lieux dédiés, 650 commerçants sont dans les rues avoisinantes.
A noter que plus de la moitié des exposants hors parc floral se sont déplacés depuis le nord, l’ouest et l’est. La municipalité se félicite de l’ampleur prise par ce festival des plantes et souligne les emplois générés, à la mise en place des scènes de spectacles notamment.
Au deuxième jour de cette 26ème édition des Florilèges, il est trop tôt pour tirer un premier bilan. Mais cette année encore, le succès devrait être au rendez-vous, d’autant que la route des tamarins permet désormais un accès plus faciles aux sites.