Les planteurs poursuivent leur manifestation ce mercredi. Ils seront reçus en préfecture dans la matinée. Ils pourraient durcir le ton s’ils n’obtiennent aucune réponse concrète à leurs revendications.
Ce mercredi, les planteurs de La Réunion manifestent une nouvelle fois leur mécontentement contre les industriels. Ils réclament une revalorisation de la recette bagasse.
Ce mardi, les agriculteurs ont convergé des quatre coins de l’île et se sont donné rendez-vous à Saint-Denis. Plusieurs opérations escargot ont été organisées, ce qui a provoqué d’importants embouteillages. Malgré une réunion de plus de deux heures avec les industriels, aucun accord n’a été trouvé.
"Néna trois industriels y travail la canne, Tereos, Albioma et les distilleries, mais personne n’est prêt à mettre la main à la poche pour sauver notre filière", explique Jean-Michel Moutama, président de la CGPER.
Du côté de industriels, on affirme que les négociations continuent, comme l’indique Florent Thibault, directeur agricole de Tereos Océan Indien : "Maintenant il va rester des paramètres techniques à trouver, notamment sur la canne longue machine et sur les évolutions à la hausse ou à la baisse du prix de la tonne de canne", confie-t-il.
Si les revendications des planteurs ne sont pas entendues, ils pourraient durcir le mouvement. Le début de la campagne sucrière est prévu dans environ une semaine dans l’Est et deux semaines après dans le sud.
