Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lors de son allocution du 6 décembre que les boites de nuit fermeraient leurs portes à compter du vendredi 10 décembre prochain. Un coup dur pour les gérants de ces établissements.
Après une fermeture forcée de 18 mois, les boîtes de nuit avaient finalement été autorisées à rouvrir. Un soulagement pour les dirigeants de clubs qui souffraient particulièrement de cette crise sanitaire. Cette réouverture était accompagnée de consignes sanitaires strictes permettant aux établissements de recevoir du public tout en garantissant la sécurité de ce dernier :
« On a essayé de suivre à la lettre le protocole qui nous a été demandé, par rapport au pass sanitaire, la jauge, les masques, la distanciation et tout ce qui va avec. On a essayé de respecter, tout notre staff a fait son travail de façon à pouvoir garantir une sécurité de notre clientèle. » Déclare Arnaud Madouit gérant du Loft à Saint-Paul au micro d’Antenne Réunion.
Accueil du public limité par des jauges, distanciation sociale, masque obligatoire, les mesures se sont succédé afin de permettre au public de faire la fête dans les boîtes de nuit en toute sécurité. Beaucoup d’établissements se sont pliés à ces mesures pour pouvoir continuer à accueillir les fêtards : « Des clients qui sont venus ce week-end nous ont dit : « on vient chez vous car on se sent en sécurité, tout le monde porte le masque. » » Soutient Arnaud Madouit.
Malgré le respect de ces mesures, la fermeture des établissements à l’approche des fêtes laisse un goût amer : « On a joué le jeu et là on nous annonce une fermeture générale… Après 18 mois de fermeture, c’est du grand n’importe quoi. » Déplore le gérant du Loft.
