Gérard Lebon fait un premier état des lieux du mouvement mené par les gérants de stations-service.
Invité dans le 19h d’Antenne Réunion ce jeudi à l’issue de cette première journée de grève, , Gérard Lebon fait le point sur la grève des gérants de stations-service démarrée ce jeudi. Gérard Lebon demande "des garanties pour que l’arrêté ne paraisse pas en l’état". Le décret Lurel doit en effet être appliqué le 1er février. Le représentant des gérants de stations-service a calmé le jeu en indiquant vouloir "poursuivre les discussions".
Concernant le lancement d’une grève illimitée, il a rappelé : "la seule façon de montrer notre désaccord c’est d’arrêter de travailler. L’idée n’est pas de prendre les Réunionnais en otages mais de montrer notre mécontentement".
Gérard Lebon invite par ailleurs les élus qui se sont positionnés du côté du gouvernement à "se pencher sérieusement sur le dossier".
Le représentant des gérants est compréhensif quant à l’ouverture de certaines stations aujourd’hui. "Les gérants qui suivent le mouvement ont compris les enjeux. Ils sont d’accord de faire des sacrifices aujourd’hui pour leur avenir". Il rappelle par ailleurs que les gérants sont globalement d’accord, même si la totalité des commerces n’ont pas fermé leurs portes.
Les acteurs de la filière protestent contre la publication du décret Lurel. "Si le texte n’est pas stabilisé, il y aura un ricochet sur les gérants de stations", précise Gérard Lebon.
Il dénonce par ailleurs un "faux procès aux gérants et aux pétroliers". Les discussions avec le gouvernement n’ayant pas abouti, Gérad Lebon demande la mobilisation d’un médiateur.