L’activité sismique reste faible au sommet du Piton de la Fournaise pour la période du 22 juin au 22 juillet.
Selon le dernier bilan de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise, la sismicité reste faible à l’aplomb du volcan pour la période du 22 juin au 22 juillet. L’OVPF souligne "une faible sismicité (...) à la verticale des cratères sommitaux Bory et Dolomieu." L’observatoire note également "pas de déformations significatives en cours au niveau de l’édifice volcanique et de très faibles émissions de dioxyde de soufre (SO2)", qui ont été mesurées dans la période indiquée.
Sismologie : Du 22 juin au 22 juillet, l’Observatoire a noté des séismes volcano-tectoniques (VT : séismes associés à la fracturation des roches en profondeur), dont la fréquence reste néanmoins faible, "avec en moyenne 1 événement par jour". Leur énergie moyenne (magnitude max : 2) est restée stable par rapport au mois précèdent.
"La plupart des foyers sismiques ont été localisés à faible profondeur à la verticale du cône sommital du Piton de la Fournaise, au dessus niveau de la mer.", précise l’Observatoire.
Un nombre modéré d’éboulements sommitaux de petit volume a été enregistré au sein du cratère Dolomieu. Une activité "en faible augmentation" par rapport à la période précédente, note l’Observatoire.
Géodésie :
Les observateurs n’ont pas constaté de déformations significatives au niveau de la base du cône du Piton de la Fournaise. Une légère contraction de la portion sommitale du cône a eu lieu (environ 1 cm/mois) sur le dernier mois.
Géochimie :
De faibles émissions de SO2, proches de la limite de détection, ont été mesurées dans la période considérée.
Réseau sismique sur le Piton des Neiges :
Le nouveau réseau sismique récemment installé autour du Piton des Neiges permet désormais une détection plus fine de la sismicité à l’aplomb du Piton des Neiges. Les nouvelles données confirment la localisation des zones sismiques actives recensées dans le passé par l’OVPF.
Dans la période indiquée, un événement sismique/jour a été détecté en moyenne. Leur magnitude a toujours été faible, inférieure à 2. La plupart des foyers sismique a été localisée au nord de l’île, dans le secteur de « la Roche Écrite », à des profondeurs comprises entre 30 et 4 km sous le niveau de la mer.