A compter du 1er septembre prochain, les stationnements payants en centre-ville de Saint-Denis vont s’étendre notamment sur le front de mer. Treize horodateurs supplémentaires, 327 places jusqu’alors gratuites... Les automobilistes vont faire la grimace.
Voilà une décision municipale qui va sans nul doute faire grincer plusieurs dents chez les automobilistes. Déjà qu’il n’est pas chose aisée de trouver une place en centre-ville de Saint-Denis. Déjà que la plupart des places sont payantes, et grassement payantes.
Alors, qu’à la réunion du conseil municipal, samedi matin, il a été accepté d’élargir les stationnements payants dans la cité dyonisienne, là c’est la goutte d’eau qui va faire déborder le vase.
En tout cas, à compter du 1er septembre, date officielle à laquelle cette décision sera effective sur le terrain. A partir de cette date fatidique, les automobilistes de tout poil devront faire très attention car les stationnements payants vont se démultiplier.
Des horodateurs vont fleurir comme les mauvaises herbes notamment sur le front de mer, aux abords de l’ancienne gare routière, près de la piscine sur le Barachois, au-delà du pont Pasteur, le long des rues Jules Auber et Juliette Dodu, en tout cas pour la partie située entre la rue de Nice et le boulevard Gabriel-Macé. Même une partie de la rue Roland-Garros, jusque-là libérée de bornes de stationnement, va se retrouver jonchée de ces horodateurs tant redoutés par les automobilistes.
C’est à cause de certains d’entre eux que la ville a opté pour un élargissement des bornes de stationnement. C’est pour lutter contre des stationnements " abusifs ", des " voitures-ventouses " que les élus dyonisiens ont choisi de faire pousser les stationnements payants.
" Des stationnements qui, il est peut-être bon de le rappeler, sont gérés par la Sodiparc depuis 2006, laquelle demande également des aménagements dans le contrat afin de tenir compte de la suppression de l’Insee de l’indice S représentant la valeur du coût horaire du travail dans les industries mécaniques et électriques ", selon Jean-Pierre Espéret, maire-adjoint.
En clair, cela signifie que non seulement les places de stationnements payants vont faire des petits, 327 places étaient jusqu’alors gratuites, mais que le prix du stationnement pourrait bien être revu à la hausse. Les automobilistes n’ont pas fini de faire la grimace quand ils voudront se garer dans le centre-ville de Saint-Denis.