Les ex-salariés de l’Arast toujours mobilisés devant les grilles du Conseil Général ont fait appel à la Ligue des Droits de l’Homme pour jouer le rôle de médiateur dans ce dossier compliqué. Depuis 2010, ces anciens employés attendent toujours le versement de leurs indemnités de licenciement. Dans un communiqué, la Ligue des Droits de l’Homme explique avoir pu rencontrer le représentant local de l’AGS (Association pour la garantie des salaires), mais n’a pu s’entretenir avec un représentant du Conseil Général. En conséquence, elle envisage de saisir le défenseur des droits.
La Ligue des Droits de l’homme regrette de ne pas avoir obtenu de réponses à sa demande d’entretien avec un représentant du Conseil Général. Dans ce contexte, elle dit vouloir saisir le défenseur des Droits, pour appuyer la cause des ex-salariés de l’Arast.
"La LDH à la Réunion envisage de proposer aux parties concernées une saisine conjointe du Défenseur des Droits ou de le saisir elle-même. En effet, après le licenciement "économique" qui a brutalement frappé les quelques 1200 anciens agents de l’ARAST il y a deux ans, il est manifestement contraire à l’équité que nombre de ces salariés n’ont pas à ce jour été remplis des droits économiques et sociaux qui leur sont pourtant reconnus par toutes les parties concernées. Il est rappelé que le Défenseur des droits est une autorité constitutionnelle indépendante, chargée de veiller à la protection des droits et libertés et de promouvoir l’égalité, notamment par voie de médiation avec les services publics."