Cette année, le mardi gras est marqué par le mouvement de grève lancé au niveau national dans l’Éducation nationale. Des perturbations se font sentir dans de nombreuses écoles. A Saint-Paul, le service minimum n’est pas assuré.
Les parents d’élèves étaient appelés à prendre leurs dispositions ce mardi 12 février en raison d’une grève lancée au niveau national dans l’Education Nationale. Les enseignants sont appelés par les organisations syndicales à ne pas travailler toute la journée afin de protester contre la mise en place, « sans concertation », des différentes réformes de l’école voulues par leur ministre de tutelle Vincent Peillon.
Ce mardi, le mot d’ordre des grévistes est clair, les enseignants qui ont choisi de descendre dans la rue disent NON à la loi Peillon portant sur la refondation de l’école et NON à la réforme des rythmes scolaires, autrement dit à la semaine de 4 jours et demi, réforme qui doit entrer en vigueur dès la rentrée prochaine.
Un rassemblement est prévu dès 10 heures ce mardi devant les grilles du Jardin de l’Etat. Le cortège défilera ensuite jusqu’à la Préfecture.
Mais pour l’heure, de nombreux parents doivent faire face aux perturbations engendrées par ce mouvement de grève et ce, dans plusieurs communes de l’île.
A Saint-Paul, le service minimum n’a pas pu être mis en place dans les établissements scolaires du premier degré en raison de la mobilisation des enseignants et personnels de la fonction publique territoriale. A Saint-Gilles, aucun marmaille n’a pu être accueilli dans l’enceinte de l’école Carosse car les portes sont restées closes ce matin.
L’école de l’Ermitage a pu accueillir les élèves mais sur quatorze enseignants, seuls trois d’entre eux sont présents ce mardi 12 février. De plus, les élèves devront quitter les lieux à l’heure du repas car le service de restauration scolaire n’est pas assuré.
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