Notre équipe s’est rendue à Madagascar. L’occasion de rencontrer le président de la haute autorité de transition, Andry Rajoelina.
Portrait d’un jeune président : à 34 ans, TGV se retrouve à la tête d’un pays plus grand que la France.
Il n’a pas été élu par le peuple malgache mais il estime que sa prise de pouvoir n’est pas un coup d’état.
Lors de cet entretien, Andry Rajoelina revient sur la décision de la Haute Cour Constitutionnelle. C’est cette dernière qui lui a confié les rênes du pays pour au moins une année.
Pourquoi n’a t-il pas mis en place des élections démocratiques ?
Dans cet entretien, TGV nous donne son point de vue. Pour lui, pas question d’abandonner le poste de la présidence. Il compte assumer ses fonctions jusqu’au bout. A 34 ans, le jeune président affirme avoir les épaules suffisamment solides pour de telles responsabilités.
Son ambition : sortir la grande île de la misère. Il fait d’ailleurs un appel à la communauté internationale. "Il faut aider Madasgascar".
La communauté internationale qui pour l’heure ne l’a toujours pas reconnu comme Président de la République de Madagascar. L’Organisation des Nations Unies demande que des élections démocratiques soient mises en place rapidement.
Rajoeline affirme qu’il faut avant cela changer l’actuelle Constitution.
Il précise également que la Réunion a un rôle important à jouer, que beaucoup de choses sont à faire et qu’il est ouvert à une coopération régionale.