L’économie de la fonctionnalité offre de nombreux avantages. Le consommateur est accompagné, ce qui permet de limiter le gaspillage, la production de déchets et l’obsolescence des biens matériels.
La Semaine européenne du développement durable (SEDD) se déroule du 30 mai au 5 juin. Près de 60 acteurs du monde économique, social, environnemental et solidaire se mobiliseront à nouveau cette année à La Réunion : entreprises, particuliers, associations, établissements scolaires, collectivités locales, administrations...
Le slogan de la SEDD est "Agissons aujourd’hui pour demain" ! L’économie de la fonctionnalité s’inscrit dans cette démarche. C’est une économie nouvelle, qui établit une nouvelle relation entre l’offre et la demande. Elle n’est plus basée sur la vente simple d’un produit ou bien d’un service, mais c’est une offre qui va prendre en compte les réels besoins des consommateurs.
"Un consommateur qui va avoir des besoins, la plupart du temps, pour l’assouvir, il va acheter un produit ou un service. Dans le cas de l’économie de la fonctionnalité, on va se focaliser sur le besoin réel dont on a besoin. L’acteur économique s’adapte à ce besoin et ne plus forcément vendre un produit matériel. Mais vendre tout un service, un accompagnement, pour pouvoir répondre au besoin réel du consommateur ou de l’entreprise", explique Roselyne Boucheron, ingénieure Environnement en charge de l’économie circulaire à l’Ademe.
C’est une consommation éco-responsable car on va consommer ce dont on a besoin. L’économie de la fonctionnalité présente plusieurs avantages, poursuit l’ingénieure : "Comme l’économie de la fonctionnalité est basée sur le besoin réel des consommateurs, celui qui répond à ce besoin va avoir une démarche éco-efficiente dans son offre. Il va y avoir des économies de matière première d’un côté. Et le consommateur, s’il utilise mieux le bien car il sera accompagné, il y aura moins de pertes et de gaspillage car cela correspondra exactement à son besoin réel."