Le projet de loi Blanquer "pour une école de la confiance" a été définitivement adopté aujourd’hui par le Sénat, après le feu vert des députés donné mardi.
Après le feu vert des députés ce mardi, le projet de loi Blanquer "pour une école de la confiance" a été définitivement adopté aujourd’hui par le Sénat.
La mesure principale de cette loi concerne les plus petits. Dès la rentrée, les enfants âgés de 3 ans devront être obligatoirement scolarisé contre 6 ans jusqu’à présent.
Le texte n’avait pas été modifié depuis près de 130 ans. "L’école à la maison" est toujours possible mais sera soumise à des contrôles renforcés.
Les jeunes âgées de 16 à 18 ans, ceux que l’on appelle "les décrocheurs" se verront systématiquement proposer une formation ou un apprentissage.
"L’école de la confiance" ce sont aussi des changements prévus dès la rentrée jusque dans les salles de classe.
Dès août prochain, la devise "liberté, égalité, fraternité", le drapeau français mais aussi le drapeau européen devront être affichés dans chaque salle de cours… Il en va de même pour les paroles de La Marseillaise.
Autre nouveauté : les cartes de France affichées devront obligatoirement présenter la métropole mais aussi les Outre-mer.
Sur les formulaires administratifs, en plus de la mention père et mère s’ajoute une troisième case celle du représentant légal parental.
Une façon de reconnaître l’homoparentalité.
La réforme concerne les élèves, mais aussi les professeurs. Les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (Espe) vont devenir des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE). Les détails par contre n’ont pas encore été communiqués sur le volume d’heures, les concours.
Les assistants d’éducation pourront enseigner, à certaines conditions : ils seront rémunérés à partir de la deuxième année de licence, à condition de préparer les concours de recrutement.
Parmi les autres mesures, on peut citer la création de nouvelles écoles internationales, des meilleurs conditions pour les accompagnants d’élèves handicapés, et la création d’un rectorat de plein exercice à Mayotte.