3 300 foyers, environ 6 500 personnes, vont subir des coupures d’eau pendant plusieurs jours. La raison : un éboulis survenu qui a détruit deux canalisations de captages. Un dispositif est mis en place pour réparer au plus vite et aider les familles.
En conséquence des pluies abondantes intervenues le week-end dernier, un important éboulis s’est produit hier soir sur les canalisations de captage des Hirondelles et du Pont du Diable au Tampon.
L’alimentation en eau sur l’ensemble de la commune s’en trouve perturbée.
Un bloc rocheux s’est décroché hier de la falaise au Tampon à cause des intempéries de la semaine dernier. Cet éboulis a emporté sur son passage les deux canalisations de captage des Hirondelles et du Pont du Diable.
Des cordistes travaillent actuellement pour sécuriser le site où les travaux doivent avoir lieu. "Les équipes sont à pied d’oeuvre pour réparer en falaise. La sécurisation du site va avoir lieu jusqu’à lundi matin et à l’issue, on va commencer à entamer les travaux de réparation des canalisations", explique Alexandre Seta, chef d’agence Sudéau.
Conséquence, les réservoirs en eau se vident et ne permettent pas de desservir les 3 300 habitants des quartiers concernés (Pont d’Yves, Bras de Pontho, 17e km, Bérive, Ligne d’équerre, Petit et Grand Tampon, Terrain Fleuri).
La mairie a donc activé le plan coupure d’eau. "On va mettre en place des citernes partout, vers les lycées, les collèges, les écoles. On va aussi mettre en place un dispositif de répartition de l’eau pour les familles."
Le "plan bouteille" sera opérationnel samedi 1er février de 15h à 17h et le dimanche 2 février de 8h à 12h. Des bouteilles d’eau minérale seront remises à la population des secteurs concernés.
Si les travaux doivent encore se poursuivre pour remettre les canalisations en l’état, pour les habitants, le retour à la normal est prévu à la fin de la semaine prochaine.
Un projet de création d’une canalisation verticale existe et permettrait de réduire très fortement des situations telles que celle actuellement vécue par les tamponnais.