L’observatoire de l’air de la Réunion relève une petite augmentation du taux de dioxyde de souffre près du volcan. Mais pour son directeur Bruno Sieja, il reste au dessous du seuil inquiétant. L’incendie du Maïdo n’a pour le moment pas de répercussion.
Bruno Siega, directeur de l’Observatoire de l’air de la Réunion répond à nos questions sur les répercussions de l’incendie du Maïdo et de l’éruption du volcan sur la qualité de l’air dans l’île. Les quatorze stations de l’île ne relèvent rien d’inquiétant pour le moment.
Linfo.re : Bruno Sieja, l’éruption du volcan entraîne-t-elle une détérioration de la qualité de l’air ?
Il y a une augmentation du taux de dioxyde de souffre dans l’air près du volcan, mais c’est un phénomène naturel. Le taux reste pour l’instant au dessous du seuil nous obligeant à prévenir la population. Les stations de Grand Coude à Saint-Joseph et de Bourg-Murat à la Plaine des Cafres sont là pour surveiller le volcan.
Qu’en est-t-il dans l’Ouest avec l’incendie au Maïdo ?
Nous n’avons pas de station à proximité, mais vu l’ampleur de l’incendie, il devrait y avoir des répercussions. Nos stations les plus proches, notamment à Saint-Paul, nous préviendrons si les valeurs des relevés sont plus importantes que la normale. Ce n’est pas le cas pour l’instant.
A Saint-Pierre, l’indice atmosphérique est qualifié de médiocre par votre observatoire. Comment l’expliquez-vous ?
Traditionnellement à Saint-Pierre, nous relevons des particules dans l’air dues aux embruns marins. Il y a une sorte de brume qui est un phénomène naturel. Sur Saint-Denis par exemple, nous n’avons pas ce phénomène, car il n’y a pas de lagon.