Né d’une nécessité durant la période du confinement l’an dernier, le petit marché de proximité de Dos d’ ne est un côté positif de la crise sanitaire. Sa présence rend le quotidien des habitants du quartier plus pratique.
Au rendez-vous devant les étals ce weekend, les riverains voit d’un très bonne oeil l’ouverture de ce micro marché :
"Comme on ne descend pas trop en ville, ça fait du bien d’avoir ça ici !"
" Lé super, y dépanne à nous bien, surtout qu’ici n’a poin trop grand chose. "
"Lé plus pratique, au lieu de descendre su la côte !"
"Ça nous évite de descendre pour acheter et on a des produits frais !"
Salades, pommes, poires, tomates, oignons , courgettes et autres citrons, les clients y trouvent leur bonheur, à quelques pas de chez eux.
En cette période de crise sanitaire, le marché de proximité leur permet également d’éviter le centre-ville et de se confronter au virus dans les centre-commerciaux, nous confient certains d’entre eux.
C’est à la demande des clients de Dos d’Âne que le point de vente perdure :
" Les gens nous ont beaucoup encouragés. On a des gens qui nous ont demandé de ne pas arrêter, de revenir", raconte Valentine.
Le circuit est court, très court : les exploitations sont à deux minutes des étals.
" Jamais d’engrais chimiques et les traitements phytosanitaires, c’est vraiment s’il y a un souci particulier, mais tant que l’on peut éviter, on évite au maximum. Je pars du principe que ce que je cultive, c’est avant tout pour le donner à manger à mes enfants, j’ai pas envie qu’ils mangent n’importe quoi. Les clients bénéficient eux aussi de ce mode de culture raisonné", explique Jimmy.
Au-delà de Dos d’Âne, Valentine et Jimmy sillonnent les autres quartiers de La Possession chaque semaine.